Deux bergers à l'ombre
Faisaient un bouquet.
L'un cueillait la violette
Et l'autre le muguet.
Moi, j'aime l'edelweiss
Plus que toute autre fleur
Car elle est toujours fidèle
Ainsi sont mes amours.
Moi, je te dis, princesse
Une fois et pas plus
Que ma tendresse
Ne finira jamais.
Fais-en l'expérience
Je ne te demande que cela
En moi, point d'apparence
Mais j'ai tout dans le coeur.
Un bouquet de violettes
Tu m'avais envoyé
Dieux ! Ces petites mains
L'avaient si bien enveloppé,
Avec un cordonnet de soie
Et une épingle d'or.
Dieu ! ces petites mains
Valent un trésor.